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Ensemble pour l'Avenir d'ANZIN
19 février 2014

Discours de Philippe FAYOLA

Merci à tous d'être venu aussi nombreux, lors de notre assemblée générale qui à eu lieu ce lundi 17 février, vous trouverez ci-dessous le discours de Mr Philippe FAYOLA.

Je me présente, Philippe FAYOLA, Anzinois depuis 1960. Celles et ceux qui me connaissent, savent ma forte implication dans la vie associative.

J’aurai 54 ans lors des prochaines élections municipales et j’ai pris la décision de me présenter car je connais bien ma ville, son fonctionnement, ses forces autant que ses faiblesses. Je m’accompagne pour cela d’une équipe de femmes et d’hommes de tous univers, l’essentiel étant d’être au service des Anzinois, et nous sommes bien décidés à changer en profondeur la gestion de notre ville.

J’entends être le Maire de TOUS en ayant tout d’abord une municipalité irréprochable, juste, équitable, intègre et transparente dans ses choix, loin de tout favoritisme et de copinage, en étant à l’écoute des plus jeunes aux plus anciens, des plus défavorisés aux plus aisés, et ceux, quelques soient leurs opinions politiques !

J’ai un projet et une équipe fondée sur des valeurs :

Le RESPECT, tout d’abord. Et la première valeur du respect est pour moi, la transparence. La ville appartient avant tout aux Anzinois et ils doivent donc connaître la réalité sur leur ville.

L’INTEGRITE, parce qu’on doit diriger une ville pour le service des habitants, avec comme seul profit, la défense des intérêts d’ANZIN.

L’HUMANISME, ensuite, car c’est la femme et l’homme qui sont les briques et le ciment d’une commune.

La SOLIDARITE, car une ville qui n’est pas unie par des liens solides n’est qu’un patchwork de petits groupes et d’individualités, sans aucune identité commune et sans vie.

La FIDELITE aussi, fidélité aux engagements pris, fidélité aux idées portées et présentées. Fidélité enfin à la collectivité pour laquelle nous consacrerons tous les moyens et toutes les compétences disponibles.

L’ENGAGEMENT, qui sera le moteur de notre équipe, soudée par l’ambition d’offrir un meilleur avenir à notre ville et à ses habitants.

Et enfin, la VALEUR D’HUMILITE, car nous savons tous, ici, que nous ne ferons rien sans la confiance et le soutien massif des Anzinoises et des Anzinois.

 

Mon projet sera d’abord de consolider les finances. Aujourd’hui il n’existe quasiment plus de marge de manœuvre pour investir, si ce n’est l’emprunt. Or, qui dit emprunt, dit remboursement du capital et des intérêts. Pour emprunter aujourd’hui à ANZIN, le seul recours est d’augmenter les impôts ! Dans cette période de crise économique, il me semble malsain d’ajouter des difficultés à celles déjà rencontrées par beaucoup d’entre nous. Des économies sont possibles, et même nécessaires si l’on veut investir. Il faudra financer des investissements « productifs » c'est-à-dire des réalisations qui contribuent à terme à réduire les frais généraux. Je pense en priorité aux dépenses en matière d’économie d’énergie. Une étude intéressante a répertorié les actions à mettre en œuvre, il faudra s’y atteler d’urgence.

Pour les autres investissements coûteux, je proposerai d’avoir recours à la « votation citoyenne ». La transparence sera de communiquer sur le coût des projets, et surtout sur leurs financements : autofinancement, recours à l’emprunt, subventions possibles etc... Ainsi les ANZINOIS auront toutes les cartes en mains et donneront leur avis, c’est aussi cela la démocratie locale.

Rencontrer les présidents des associations locales. C’est une des forces de ANZIN de connaître une vie associative très riche tant au niveau culturel, que sportif.

Je rencontrerai les commerçants pour prendre avec eux, des décisions, pour faire en sorte de stopper l’hémorragie de fermetures que l’on connaît depuis plusieurs années. Enfin je proposerai des réunions par quartiers.

Parmi les compétences d’une ville, il en est une qui est au cœur de la commune, c’est l’action sociale. Pour ce qui me concerne, je pense que le rôle de celle-ci n’est pas de distribuer sans fin des aides à des personnes qui se trouvent durablement en marge. Ce système d’assistance entretient la dépendance et l’irresponsabilité. L’enjeu est tout autre : il s’agit de prévenir les exclusions causées par les difficultés de l’existence, d’assurer la cohésion en faisant jouer toutes les solidarités et en ne laissant personne à l’écart. Le CCAS n’a pas vocation à être avant tout un gestionnaire, mais plutôt un animateur de la vie locale, capable de rassembler et de mobiliser.

On peut aussi réussir à faire du social de qualité en maîtrisant davantage les coûts. Par exemple je proposerai de développer les crèches à domicile. Ces crèches cumulent en effet de nombreux avantages tant pour les parents que pour leur enfants, tout en coûtant moins cher à la collectivité. C’est une formule souple, l’enfant est accueilli au domicile d’une nourrice dépendant d’un centre qui leur assure un encadrement et un suivi. Les soins y seront personnalisés et la formule plus souple. Les horaires pourront être fixés de gré à gré entre les parents et la nourrice. L'enfant malade pourra être gardé plus facilement et il serait possible, en cas de force majeure, que l'enfant passe une nuit au domicile.

Les compétences s’élargissent. Il est donc nécessaire que nous ayons avec nos amis des villes limitrophes, une réflexion commune sur l’avenir.

Gérer une ville, c’est être à l’écoute de ses concitoyens et répondre à leurs attentes. C’est rendre utile l’emploi de nos impôts, c’est rendre la ville plus belle, plus accueillante, revitaliser le commerce local, protéger l’environnement, veiller à la sécurité de nos concitoyens et à la propreté de nos rues.

Vous l’aurez compris, le défi proposé à ANZIN est considérable, et il ne sera pas facile à relever, mais il est à notre portée. Je l’affirme : il n’y a pas de fatalité ! L’évolution est possible.DSC08246

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